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20ans après
simplifier : mission impossible ?

 20 ans après la mini-réforme de 90, le moins que l'on puisse dire est que les militants ont un peu perdu leurs illusions. D'ailleurs l'Airoé, l'association qui a lutté pour la faire appliquer, vient de diparaitre.
 Il faut donc s'interroger sur les obstacles rencontrés. Puis sans doute changer de stratégie.

 
Un système
 
Tous les experts expliquent que l'orthographe n'a pas été spécialement inventée « pour faire chier les mômes » ou pour étouffer dans l'œuf la parole écrite protestataire. Il n'y a pas de complot, il y a un système (« ensemble possédant une structure constituant un tout organique »PR). Bien entendu, il traine aussi dans les mémoires la fameuse citation de l'Académie, qu'il faut « suivre l'ancienne orthographe qui distingue les gents de lettres davec les ignorants et les simples femmes » ; mais c'est une si vieille histoire !...
 Quoique en cherchant bien dans certains propos contemporains …
 
Mais laissons un moment la « distinction » sociale. Ne craignons pas, nous, les usagers et les victimes, de regarder en face la réalité systémique que, du reste, certains … ignorants distingués ne se sont manifestement jamais donné la peine d'étudier.

 Tout peut être justifié dans l'orthographe, même l'accent circonflexe, que le vent arrache sur la cime pour le déposer dans l'abime, et qui donne son élégance à nombre de « figures de mot », permettant ainsi de les reconnaitre avec délectation. C'est lui d'ailleurs que l'opinion répugne le plus à voir disparaitre.
 
Il n'en demeure pas moins que ce bel agencement ne change rien à la maladie orthographique, qui ne date pas de la très récente baisse du rendement d'apprentissage. Certes, le niveau baisse, mais il n'a jamais été mirobolant. La question importante posée dans la société est donc : doit-on simplifier l'orthographe pour faciliter la « parole écrite »? La réponse, en république, ne peut être que oui, puisque l'école est impuissante à l'enseigner à tous. Est-ce qu'on peut le faire ? La réponse est « voyons voir ». Certains savants disent que non, mais d'autres disent que oui. Ou du moins plus ou moins. Un peu, beaucoup, passionnément...
 Donc ils en discutent entre eux... plus ou moins sereinement : voir la mort de l'Airoé !
 Ce sont des savants qui avaient mis au point la réforme de 90, citoyens instruits de la complexité du problème auquel ils consacraient leur vie, mais néanmoins attentifs aux souffrances. Le moins que l'on puisse faire c'est de leur accorder les circonstances atténuantes quand ils se découragent ou se déchirent aujourd'hui.
 
Mais il faut repartir à l'assaut de la citadelle, non tant pour ce qu'elle est (et dont on pourrait s'accommoder dans une ambiance de solidarité) que pour planter des pensées et du muguet dans le no man's land obscurantiste qu'elle entretient autour d'elle comme un glacis.

 Dissymétrique
 Pour repartir à l'assaut, nous sommes maintenant équipés de deux mots sans ambiguïté et parfaitement explicatifs proposés par André Chervel dans son dernier livre (L'orthographe en crise à l'école. Et si l'histoire montrait le chemin ? Retz, 2008) : orthographe passive, orthographe active. C'est à dire : celle qu'on pratique en lisant, celle qu'il faut maitriser absolument quand on écrit.
 Tout se passe en effet « comme si » (pesons les mots puisqu'il n'y a pas de complot) l'écriture du français était faite pour être lue facilement et écrite difficilement.
 Aussi, le ciel nous garde de vouloir priver le peuple des subtilités des belles-lettres, mais « primum vivere ». La preuve que le pudding est infect, c'est que la grande majorité du peuple, depuis toujours, ne le mange pas. Par conséquent, entre plusieurs maux des mots, il faut choisir le moindre : celui qui tue la dignité et la citoyenneté doit être éradiqué.

 
La connivence populaire
 Mais voilà, on l'a vu, c'est la société entière qui plébiscite (les cuistres s'en pourlèchent les babines).
 
Quand certaines formes « rectifiées » finissent par s'insérer dans « l'usage » (c'est à dire dans les dictionnaires) c'est seulement après qu'on a oublié que cela avait été décidé dans un projet global. L'idée d'évolutions contrôlée finalisée par une volonté humaniste, cette idée défendue notamment par Michel Masson, ex-président de l'Airoé, dans un article important publié dans feu sa revue Liaison, est ainsi complètement occultée (Orthographe et humanisme, Liaisons Airoé, n°36-37, 2004).
 
Alors, certes ! pas de complot : malheureusement, il n'y en a pas. Il y a seulement un consensus. C'est exactement pour cette raison qu'il faut changer de stratégie. Celle du haut (les savants et les décideurs) vers le bas (le peuple) que l'on avait choisie ne marche pas. Une nouvelle stratégie, du bas vers le haut, bien entendu, sera encore plus difficile à imaginer et organiser. Il en est de cette question comme de toutes les autres auxquelles l'humanité est confrontée. Et la solution, c'est pas la révolution !
 En bas.
 Quand on est en bas, il convient toujours d'être modeste ; c'est une loi anthropologique . Mais modeste, en république (qu'elle vive, qu'elle vive !), ne veut pas dire à genoux.
 
La majorité de la population est à genoux devant l'orthographe sacrée. Il y a à cela toutes sortes de raisons dont le très respectable souci de l'avenir des enfants. Ceux-ci, pour « s'en sortir », pour prendre « l'ascenseur social », ont besoin de « repères », de vérités immuables qu'ils ne discuteront pas. L'orthographe, pour ce rôle essentiel, est parfaite. L'ascenseur social est en panne, il faut le réparer ; mais c'est toujours l'orthographe qui donne le droit d'y monter.
 « L'école est conservatrice » nous avait expliqué le philosophe Comte Sponville (colloque philosophique de Sèvres, 1984) à la grande colère de tous les « révolutionnaires pédagogiques ». C'était hélas trop vrai et en deçà de tout ce qu'on pouvait imaginer. Le sociologue Daniel Denis (Repenser les rapports entre pédagogie et politique), fouillant plus en détail, a montré que le refus des « méthodes actives » à l'école ne vient pas forcément d'en haut, du gouvernement. C'est dans le corps enseignant et dans l'opinion qu'elles suscitent une profonde méfiance, justifiée hélas par de malheureuses expériences. En fait, le refus réactionnaire reflète des conflits d'intérêts multiples et hiérarchisés. Or, la compétence orthographique à cet égard est exemplaire, elle n'a surtout pas besoin des méthodes actives. De quoi est-on fier ou de quoi a-t-on honte quand on est bon ou mauvais en orthographe ? De sa bonne ou mauvaise « mémoire procédurale » plus ou moins choyée ou maltraitée dans l'enfance. C'est dérisoire. Mais tellement efficace pour sceller les destins et calmer les rouspétances.
 Par conséquent, la minorité qui ne se résigne pas à l'élitisme républicain, version fort civilisée mais néanmoins impitoyable de la sélection naturelle, doit être fort habile pour convaincre « le peuple tout entier » que c'est son véritable intérêt, en orthographe aussi, d'amender par des lois (comme en économie) l'impitoyable nécessité. On ne récusera pas l'élitisme (les meilleurs aux postes les plus responsables), mais le mot est dangereux s'il n'est pas accompagné de ses remèdes. ATD ¼ Monde explique cela très bien, avec sa fermeté et sa civilité connues : « le Mouvement va renforcer son action en 2009 pour que l'école soit l'école du civisme, de la coopération, de la reconnaissance et de la réussite de chaque enfant ». Pour l'orthographe, on dispose d'un argument encore plus essentiel, pas du tout compassionnel, quasiment écologique : ce ne peut pas être un enseignement spécialisé. La survie de l'espèce humaine exclut, par définition, la suprême aliénation qu'elle soit privée de langage. Or, l'orthographe, c'est la langue ; c'est pas nous qui le disons.
 On ne va peut-être pas l'améliorer d'un seul coup et tout de suite, mais on va au moins se poser les vraies questions, cesser de réciter les litanies des cuistres.

 Une nouvelle stratégie, et trois tactiques

 D'abord, « tenter de vivre »
 A partir de la situation réelle « à la base », pour donner à chacun le droit à la parole écrite, tous les moyens didactiques sont bons, à condition qu'ils élèvent le niveau de conscience. Sinon, c'est continuer à b,è, bè bêler comme des moutons, cultiver « la servitude volontaire » ; qui relève peut-être de l'humaine condition, mais, par honneur et fierté, ou par intérêt bien compris, nous dirons que non.
 Les « ateliers d'écriture », magiques, donnent l'exemple de solutions solidaires. La mise au point orthographique finale des textes y est une simple formalité d'entraide.
 Ce site « orthograve » quant à lui avait été modestement conçu, il y a dix ans, sur l'hypothèse la plus basse, à savoir : on ne pourra rien changer au monument, mais on peut encore chercher les meilleurs trucs et bouts de ficelle pour simplifier la vie des « mauvais en orthographe » sans les culpabiliser. Le vieux pédagogue y proposait d'éventuels raccourcis dans des zones de plus forte probabilité de fautes déshonorantes.
 On peut poursuivre dans cette voie et chercher ailleurs que dans ce site. A cet égard, nous recommandons le « coach » (Bernard Fripiat, 99 questions à mon coach d'orthographe, éditions DEMOS, 2008). On déplorera sans aucun doute son état d'esprit, mais tout est bon à prendre dans le genre trucs et bouts de ficelle. Et puis ce cotche ne récuse pas une grande vérité psychologique, scientifiquement prouvée, qu'il recommande aux cadres et pdg auxquels il s'adresse : « La mémoire fonctionne quand nous mettons une réalité derrière et lorsque nous rions. »(p 114).
 
Dont acte pour la « racaille ». C'est exactement le contraire de « remettez-leur z en des louches » pour, sinon les convaincre, du moins les discipliner ; grâce à « l'aide (bénévole) aux devoirs » après 18h et au soutien scolaire à la récré. Il faut arrêter cette éducation charitable et insultante et promouvoir la solidarité. Par prudence.
 Vers une réforme profonde ...
 Mais évidemment il y a mieux à espérer.
 Ce mieux dépendra de revendications vives et majoritaires. Vox populi.
 Pour savoir si l'orthographe est simplifiable, le peuple doit demander l'avis des savants, et surtout plus celui des princes de l'opinion. Ce sont les savants qui savent … ou savent qu'ils ne savent pas. Il vaut mieux entendre leurs arguments, même s'ils sont tristes, que de se lancer à corps perdu dans l'action. Cependant, on n'attendra pas non plus qu'ils aient des réponses achevées et unanimes pour agir. Après tout, les savants en physique théorique se demandent encore où se cache le boson. Ils calculent néanmoins l'énergie atomique.
 Nous, nous partons de l'idéologie, c'est notre droit d'ignorants.
 Postulat : Tout être humain doit pouvoir parler et écrire pour ne pas sombrer dans une aliénation sans précédent.
 Sans précédent parce que, nous l'a expliqué Bourdieu dans « Ce que parler veut dire », on pouvait fort bien passer sa vie laborieuse, il n'y a pas si longtemps, dans ce qu'il appelait « les marchés francs du langage », en toute quiétude quoique sachant qu'il existe quelque part un « marché officiel ». Aujourd'hui, on est tous dans le même bain médiatique et livrés à « l'injonction contradictoire » de la télévision où les dominants bricolent le « bon français » comme ça les arrange, pendant qu'à l'école les enseignants s'échinent à redresser l'évolution. On ne saurait être plus arrogant et méprisant.
 
Pour revendiquer le droit de vivre, nous traverserons donc les rapports sociaux et la politique pour questionner opiniâtrement les savants, puis prendre nos propres décisions.
 Le peuple informé des tenants et aboutissants d'une langue nécessairement normée, mais pas nécessairement figée, règlera d'abord quelques comptes en son propre sein, puis revendiquera des lois plus humaines.
 Ça ne se fera pas en un jour. Mais la patience réformiste vaut mieux que l'obscurantisme et que « la haine » qui lui répond en exacte symétrie. Cette psychologie sociale est également une structure. « Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la violence » a dit Monsieur le Président Sarkozy devant l'Organisation internationale du travail. C'est parler d'or (si j'ose m'exprimer ainsi).
 Premier cas de figure : réforme globale
Les projets les plus généreux et les plus utopiques sont sur internet, exposés aux sarcasmes des cuistres. Tous ces projets méritent le respect. Il faut que tous les hommes de bonne volonté se rencontrent (sur internet) pour discuter entre eux avec respect et loyauté.
 
[ Quelques projets actuels visibles :
le francais en vrac
ortograf.net
alfograf.net/ortograf (Ce projet-ci, rigoureusement phonétique, remplace l'orthographe par l'orthoépie -c'est à dire le redressement des mauvaises prononciations- il est donc pire que l'orthographe selon notre choix idéologique. Mais il faut s'informer pour comprendre justement que rien n'est simple)
je parle donc j'ecris (Exactement l'inverse idéologique d'alfograf. Il s'agit ici d'utiliser l'alfonic, une écriture phonologique inventée par le célèbre linguiste André Martinet, pour organiser une pédagogie active certes respectueuse de l'orthographe, mais où écrire et lire sont menés de front . « Je parle, donc j'écris ») ]
 Il serait souhaitable qu'une instance associative organise le débat afin que personne ne se permette de critiquer de façon trop péremptoire les aspects techniques, sauf inconvénients évidents pires que le mal concernant l'option primordiale : la parole d'abord, qui serait le critère idéologique statutaire.
 
Pour tous les projets généreux, on peut néanmoins souligner tout de suite les risques politiques et sociologiques d'étouffement. La société étant ce qu'elle est, une réforme globale n'a probablement aucune chance. Mais on ne demande qu'à être détrompé.
 Deuxième cas de figure : réforme progressive par modules
 Pour agir prudemment dans le cadre du choix stratégique.

 L'exigence de bon sens au niveau des apprentissages, c'est d'avoir des règles sans exception. C'était le reproche , au delà des préjugés, qu'on faisait à la réforme de 90 ; elle donnait parfois l'impression d'en rajouter à l'embrouillamini. On avait beau expliquer que les enfants allaient être soulagés un peu, l'argument était inaudible. Maryz Courberand dans son livre « Libérons l'orthographe » (Chiflet, 2006), avec quelque provocation comme elle le dit elle-même, a donc eu l'infini mérite de mettre la première les pieds dans le plat. On peut l'en féliciter, et espérer que la critique savante passera son travail au crible pour tout nous expliquer ; elle, en tout cas, n'a rien oublié.
 
Mille mercis aussi à Monsieur Chervel qui enfonce aujourd'hui le clou du principe essentiel.
 Les savants linguistes qui savent que tout se tient montrent que les soi-disant exceptions sont l'expression d'autres règles qui croisent en quelque sorte la règle concernée. Les règles semblent se contredire mais ne font que révéler la complexité du système. Toutefois, ceux qui avaient autorité dans le passé ont toujours dû et su faire des choix aux intersections ; ce n'est pas une « main invisible » qui tenait leur plume ; ils ont disposé à leur gré les feux verts (et non pas verds) et rouges.
 Tout est sans doute encore envisageable selon la bonne orientation.
 
Pour une réforme modulaire, on saluera comme il convient la contribution actuelle de Claude Gruaz et de l'équipe rassemblée autour de lui (« Etudes pour une rationalisation de l'orthographe française. Premier fascicule : Les consonnes doubles, féminins et dérivés. Deuxième fascicule : Le X final. » Lambert-Lucas, 2009) et la contribution du CILF (Conseil international de la langue française) (« Penser l'orthographe de demain », 2009) qui attaque le gros et épineux dossier de l'orthographe grammaticale
 
Ces courageux linguistes pourront se référer sans doute à la réflexion qui chemine dans les sciences de la vie sur le thème de la « mosaïque » (information : Bulletin de la "Société d'histoire et d'épistémologie des sciences de la vie », volume 16, 2009, n°1,  éditions Kimé). Dans la grande idée structuraliste « une maille rongée emporte tout l'ouvrage » ; mais pas toujours : des sous-ensembles fonctionnels peuvent avoir une certaine autonomie. Dans une théorisation nouvelle, les ensembles orthographiques radicalement simplifiables seront considérés comme les « tesselles » d'une mosaïque qu'on peut évidemment changer pour la rénover sans ruiner l'ensemble. On échappe avec cette théorie à la paralysie de l'action déguisée en principe de précaution. On peut agir au sein des œuvres vives du système et ne pas se contenter, avec résignation, des « zones périphériques » (Jean-Pierre Jaffré, « Orthographier » Puf, p 119).
 
Il demeure que si, au terme du débat scientifique, la résignation est la réponse ultime, il faudra cesser de proposer de nouvelles rectifications à l'Académie, même accompagnées de pétitions. Et l'on ne reprochera rien aux savants dont le travail ne consiste pas à flatter l'utopie. Mais la responsabilité civique et humaine de tous restera la même. La seule solution sera la solidarité lucide. Qui ne peut être interdite par la loi ; sauf la loi de la bêtise.

 Résumé pour l'action
- Notre orthographe est très belle : des gouts et des couleurs, il ne faut pas discuter.
- Elle est fonctionnelle. Elle est très efficace en tout cas pour « communiquer », comme on dit, aussi bien les informations banales que les plus subtiles pensées. Vive l'orthographe des belles-lettres … et de la publicité ! Vive la « passivité » !
- Elle est difficile. Qui dira le contraire ? Beaucoup de ceux qui l'adorent pensent même que c'est une de ses qualités. On a quand même le droit de protester contre la double peine : torture procédurale puis silence à perpète.
- Elle forme un système auquel on ne peut rien toucher sans provoquer des désastres en cascade. C'est comme l'économie. Dont chacun sait qu'elle s'autorégule …Comment, vous en doutez ?
 Il faut Agir pour Informer sur l'Ecriture. Que chacun prenne ses responsabilités ! Mais d'abord les militants associatifs, syndicaux et politiques qui savent par expérience ce que coute la « parole écrite ». Il faut qu'ils acceptent de prendre au sérieux ce problème et cessent d'obéir aux idées reçues comme ils l'ont fait, majoritairement, pendant tout le XXe siècle. Ils avaient alors d'autres chats à fouetter, mais le monde a changé. C'est à dire qu'il n'a pas changé. Il faut donc tout reprendre à zéro. «Etre la voix de ceux qui sont sans voix », dans des perspectives de changements totalement démocratiques, n'est plus une stratégie pertinente.
 
Chers amis militants, commencez donc par lire le petit livre de Monsieur Chervel, il n'est ni trop compliqué ni trop gros (19 X 12 cm sur 7mm d'épaisseur). Puis, procurez-vous les « provocations » de Maryz. Vous vous demanderez sans doute, pour la plupart d'entre elles : pourquoi pas ? Vous serez mûrs alors pour tenter la complexité : Claude Gruaz et le Cilf.
 Là, il faudra se rencontrer pour discuter.
 Voilà. Avec mes petits moyens culturels « légitimes », et grâce à mon fils dans le nouvel univers médiatique, je prends mes propres responsabilités.
 
Au moins, ça m'aura soulagé.

 Louis Louvel, instituteur retraité.

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